La journée a chassé la vapeur

Afin que les étoiles montrent leurs faces.

Le Lion ne cesse de conquérir

Et réunit ses hommes pour la Bataille.

Venue ou retour qu'importe,

Les deux expriment un même sens.

Le sang versé

Renverse le mur

Et érige le Temple.

Louanges et remerciements

S'élèvent des coeurs loyaux,

Le Noyau comprit

Le Fruit dans le Battement éclot.

La brume amenuit l'horizon

Les ailés chantent

Et rendent gloire au jour.

La sève rouge circule

Par le Battement du centre.

La dispersion s'efface

L'Union est manifestée

Par le levé de l'Astre.

Le Pâtre appel

Le troupeau en son intime.

Les plus grands d'ici

Le sont

En tant qu'écho, miroir d'Elohim.

Arc-en-Ciel

Se projette depuis la lampe

Sur la Terre.

Le coeur bat

En rythme, le corps est nourrit

Par les artères.

Hermès ne s'arrète pas

Arès ne se ferme pas

Avec leurs frères de vigne et de mesure

Le territoire se fait plus loin.

Ces ainés

Sont par le Créateur

Déjà Oint.

Le poids

S'accentue, s'allège

À chaque choix.

Le noir est départ

Après l'absorption

Des infinis éclats.

Les mauvaises paroles

Conduisent à la chute.

Les pures, elles, baptisent

Et écartent de la puterie.

Les vieilles outres

S'éclatent

Pour le vin nouveau.

La Loi est accomplie

Le bas devient haut

Sans que le Ciel ne s'abaisse.

Le pardon est donné,

S'effacent les ratures,

La Création traverse

Reconnue, elle embrasse.

Un sourire

Qui répond

À la croissance de la Lune.

Par la pierre

Le spectre se décompose

Et offre ses figures.

Sur les ombres, elles se déplacent

Les chasses.

Où elles se projettent

Il y a suite du reflet.

La plume se dépose sur le sol

Par l'air, l'Ange parle :

"Le béton a perdu,

Plus nul danger,

L'Esprit est là."