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Paix souverainne
Dans laquelle
Chaque être replonge
Après avoir en deux battements
Fait évoluer la matière.
Nulle rancune
Vis à vis de Soi
Ou même de Soi
Dans cette autre chair.
Le seul motif est la croissance.
Celui-ci
A qui je pourrai en vouloir
Respire le même air
Et est éclairé par ce même Soleil.Des ombres ont pu le perdre
Pourquoi lui mettrai-je des chaînes
Qui un peu plus lourd le rendrait ?
Qui se repentit
N'est plus coupable,
Son action s'affirme
Et ce qui était erreur
Devient leçon essentiel.
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La mort, la mort, seule certitude du naissant
Point fixe de tout ce qui croît puis redescend.
Exception du tout fini : le devenir.
Le reste étang, ne coule plus, il va pourrir.
Quatre éléments, une nature, être cette synthèse
Prudence ! Mais n'en oublie pas les hauts plaisirs
Mange, bois, dors, ne te renferme pas dans l'ascèse
Ouvre la voie ! Ne tombe pas en de vains désirs
Chacune porte ses secrets, oui, tu l'as compris,
Droiture, danse et discipline sont direction
Vers les conseilles des anciens ayant appris
Écoute les en ton cœur, ils t'élèveront
Sur ce sommet où est l'Eternelle Sagesse
Raison de toutes choses, elle hydrate au plus bas.
Sa pureté se retrouve loin de la paresse
Nu du paraître, au dessus de la doxa.
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Monde d'anges et de démons.
A peser le Bien, le Mal, apaisé
Quand la pluie tombe.
Ceux qui s'y trouvent passent pour des visites,
Attendant une vie, un nouveau transit.
Transe, formation, croissance,
Le croissant se rempli
Sa force s'amplifie.
Figure céleste, c'est toi que je regarde.
Les plus lointaines s'amenuisent, elles, réconforts de la nuit.
La plus forte sort et fait face, Eclair !
Les nuages l'atténuent, sur cette terre l'on danse
A la lumière, beaucoup se rhabillent,
Devient de ceux qui l'atteignent nue !
Le divin se perçoit dans les prières, en joignant les deux mains
dans les pris hier, en joignant les demains.
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Avant de devenir, où tout en haut tes feuilles brilleront
Tu fus graine, qu'embryon.
Tes racines s'enfonçant, sans bruit, un vouloir : t'élever.
Tu apprends que chaque saison à son importance,
Comme maître la pluie, le soleil et le temps.
Plus tard, avec des centaines de branches,
Et tes racines toujours plus profondes
Tu tutoieras le ciel, et les gens n'y verront qu'un tronc.
D'autres, en plein solstice d'été
Viendront regarder sur ton sol les ombres que tu leur tisses.
A tes pieds, je viens me recueillir,
Le vent dans tes feuillages, tu m'offres ce message :
" Cet air je le transforme, maître de forme
Elève de sève. Je suis vivant et tout ceci est une multitude de rêves,
Le plus petit amène ma descendance, le plus haut la fait jaillir
La vie est mouvement,
Le mien est vertical."
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Lenteur, ce respect au temps
Qu'importe du reste, chacun son importance.
Une chose, un génie, mille autres et l'impotence.
Lâcher dans les aires ces quelques syllabes :
"Plus de science, plus de religion,
La vie sur Terre danse
Le Suprême dans le Ciel illumine,
Sur cette étendue dense, l'homme contemple et rumine."
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