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Les mots s’affirment.
Avec le temps
Ils deviennent les plus belles pierres.
Les chercheurs les voudront
Pour bâtir
Ou à contempler
Comme émeraude diamant ou saphir.
Mais comprendront-ils
Ou pour eux, elles ne seront qu’apparats
Ne voulant reconnaître
Cette Force qui les attire.
En commerce et non plus en connaissance
Elles seront objets.
Une perversion si abjecte
Fera vomir même les satyres.
Par Fortune, les plus belles et plus précieuses
Resteront garder
Dans les grottes, cavernes
À l’abri du regard sale des hypocrites.
Cette minorité patientera,
Dans l’ombre, elle faite pour briller,
Que la Lumière à nouveau se lève
Amenant avec elle la suite
Et révélant L’Unique
Dans toutes ses nuances.
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La mort du profane,
Les mauvaises fleurs fanent.
Les bons fruits arrivent
Plus un ne s'en prive.
Virage où le schisme
Est inévitable.
Le très juste prisme
Pour de nouvelles Tables.
Sous l'Oeil du Suprême
Toutes les forces s'unissent
Ne cèdent ceux qui tissent.
Au combien Il aime,
Le Parfait Vivant,
Les âmes le suivant.
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Du Soleil Levant
Provient une musique.
Elle fait fondre le diable et ses démons.
S'y ajoute une syllabe
Et se forme l'Union.
Dans la femme par l'homme
Le deux se fait trois
Qui nait Un.
Un nombre est écrit: 27.
Une ombre suit
Déjà elle se prosterne,
La matière face à l'Esprit fait de même.
La Lune et sa nuit était réflexion
De la Source qui aujourd'hui se contemple
Si haut en Sion.
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La pécheresse carcasse
N'est soulagée
Que par les caresses
De la perfection qu'elle porte.
Les faiblesses et ses malaises
S'accentuent devant une porte
Puis disparaissent quand celle-ci s'ouvre.
Le Feu purifie,
Le mauvais en devient lumineux.
Le seul Amour embrasse
Et ce dans toutes ces formes.
Le destin l'instrument
Du souffle infini
Qui tout être embrase.
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Le bruit de la ville
N'écarte pas les coeurs ouverts
A l'Appel de l'Unique.
Les âmes ne se vendent plus
Même pour le bel instrument.
Porter la souffrance
Qui nous est impartie
Mais qui s'en rajoute
N'allège pas celle de l'autre.
A mesure que l'Esprit pur
Va en profondeur dans la chair
L'intensité s'élève
Jusqu'à l'ultime souffle
Et la dernière chaine.
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